Une de mes résolutions 2013 : publier plus souvent sur mon blog (on va voir combien de temps ca va durer, mais bon..!)
Suite aux milliers de questions que je reçois sans arrêt, autant par des amis, des aspirants photographes, des clients ou des collègues qui se demandent parfois si on vit tous la même chose, je me suis dis que ça pourrait être une bonne idée de faire une petite chronique sur la vie de photographe: les bons côtés, les mauvais, ce qui me fait grincher des dents, ce qui me confirme que je ne changerais pas de job pour rien au monde, les challenges, les bonnes et les mauvaises experiences… Je ne prétend pas ecrire au nom de tous les gens de ma profession, ni de vous fier uniquement à mes propos pour décider si cette profession est pour vous ou non, loin de là!
Ce n’est en fait que pour partager mon experience personnelle sur le sujet (et parfois, ventiler sur certains aspects qui me font grimper dans les rideaux!!)

Mon premier sujet sera donc sur les salons d’exposition. Très à propos, puisque nous sortons tout juste d’un ce weekend (Les Grands Salons Marions-Nous, à la place Bonaventure), comme mes pieds peuvent encore en témoigner. Personnellement, les salons, si je pouvais eviter, je ne m’en porterais que mieux!
Moi, aller vanter mes talents, OUF! Zéro talent. Nul. Nada. Je suis plutôt du gente à sacrer le pamphlet dans les mains du visteur avec un sourire épais et à retourner me cacher derrière la table du kiosque.
Tu vois mes photos accrochées au mur là? You like? Hire me. You don’t? Bah, sorry. As simple as that. Je suis artiste, pas vendeuse. Malheureusement, en tant que photographe, ça ne suffit apparemment pas. Jai appris qu’il fallait être : artiste, retoucheuse, gérante, responsable du service à la clientèle, comptable, directrice marketing, vendeuse, spécialiste de ressources humaines, sans oublier concierge et femme de ménage. Evidemment, certains talents ne font pas partie de mon bagage, et vendeuse en est un.

On fait quoi dans ce temps-là? On s’entoure d’une super équipe ! 🙂 J’ai la chance d’avoir un spécialiste en marketing comme conjoint (un problème de de réglé!) et de connaître plusieurs personnes qui savent bien présenter mes services. N’empêche, ma présence , bien qu’inutile, était requise, si ce n’est que pour apporter un semblant de support à l’équipe (quelqu’un veut un café!? 😉
Je tiens donc à remercier du plus profond du coeur la gang qui a sacrifié son weekend (et ses pieds) pour venir passer 1000 pamphlets à des futurs mariés.

Plusieurs demandent si les salons en valent vraiment la peine. Parfois, j’ai des doutes (déjà que j’ADORE ça, les salons !). On dépense un bras (et une jambe) pour louer l’espace, imprimer les pubs, payer le staff qui nous aide, rendre le kiosque attrayant, pour se rendre compte qu’on est 53 photographes à offrir tous des photos extraordinaires et des forfaits plus ou moins semblables… Comment Monsieur et Madame-tout-le-monde peut faire un choix parmi toutes ces options qui s’offrent à eux? La réponse est simple, et c’est celle que je vais donner à tous les clients qui se la posent (et la raison pourquoi on en fait) : le contact. Le photographe va être avec les mariés TOUTE la journée de votre mariage. De toutes les personnes que vous verrez cette journée, votre photographe sera celle qui sera avec vous le plus ! Du début de la préparation, jusqu’à la fin de la soirée. Vous allez l’avoir dans votre bulle, dans votre FACE pendant cette journée qui est souvent la plus importante de votre vie, et souvent, la plus stressante. Vous allez partagez un de moments les plus importants de votre vie avec cette personne, qui va devoir capter toute l’émotion et immortaliser ce moment. Les Salons vous permettent donc de voir QUI aura la chance de partager cette journée avec vous et de voir si sa personnalité est compatible avec la vôtre. En tant qu’exposants, on a donc quelques secondes pour faire bonne impression… C’est comme du “Speed-Dating” de services haha
Mais autant pour le client que pour le photographe, il est essentiel qu’il y ait une sorte de chimie entre les deux pour arriver à de beaux resultats. Et les Salons permettent ce premier contact.
Donc, malgré ma réticence à exposer dans des Salons, je risque de continuer à me plaindre…. et à y aller ! 😉